À la rédaction : Brigitte Mathis et Marcin Sobieszczanski (à titre de responsables auprès des auteurs) et Christine Palmiéri.
À la mise en ligne et au traitement des fichiers : Jason
Martin.
Le vivant et l’artificiel
Brigitte Mathis et Marcin Sobieszczanski de l’Université Sophia-Antipolis de Nice présentent un dossier en deux tomes qui porte sur le thème du « vivant et de l’artificiel »
Voici le sens de leur recherche tel qu’ils l’exposent :
« Être intellectuellement à la hauteur de la complexité biologique et créer des outils de déchiffrage et de modification du vivant sont les enjeux des biotechnologies. Ce domaine suscite le plus profond différend éthique de notre temps. L'omniprésence de l'artificiel biologisé dans notre vie quotidienne préside à la rédaction de cette publication et de la prochaine, où chercheurs, artistes et philosophes débattront autour du thème du vivant et de l'artificiel. Les présentations de travaux de recherches scientifiques et d'applications cliniques, de réalisations artistiques et d'analyses intellectuelles nous offrent l'opportunité de percevoir combien les disciplines, en apparence différentes, s'articulent autour de nos préoccupations individuelles et collectives, et ouvrent la réflexion sur des interrogations qui les rapprochent ».
Ce dossier comprend des textes de philosophes, de spécialistes de l’épistémologie et des biotechnologies, d’artistes utilisant les matériaux biotechnologiques, de chercheurs et de commisaires d’expositions qui relèvent d’un travail de réflexion d’une grande rigueur intellectuelle et d’un fort souci d’exhaustivité.
Ce premier volet inclut une présentation de Brigitte Mathis et de Marcin Sobieszczanski et les textes d’Anne de Brugerolle, de Daniel Aberdam, de Jens Hauser et de Frédéric Alemany, accompagnés du texte critique de Mathilde Tassel sur l’exposition « sk-interfaces » organisée par Jens Hauser :
Marcin Sobieszczanski, enseignant à Angers, Rouen, Montréal et Paris 3, est actuellement maître de conférences à l'Université de Nice Sophia Antipolis, et co-directeur du Master 2 « Ingénierie de la création multimédia et direction artistique de projets ».
Brigitte Mathis, exerce dans le domaine de la biologie depuis 1980. Ses activités en laboratoire de recherche et de développement des biotechnologies (fusion cellulaire, production d'anticorps monoclonaux, tri et identification cellulaire) et actuelles dans un laboratoire de biologie de la reproduction (diagnostic anténatal, dépistage de la trisomie 21 par marqueurs sériques et procréation médicalement assistée) lui apportent des connaissances transversales sur les approches scientifiques de la recherche et les possibilités de leurs applications concrètes et systématiques en diagnostic.
Anne de Brugerolle, docteur en pharmacie, spécialisée en dermatologie et formée au marketing a fait carrière dans l'industrie pharmaceutique et notamment chez Novartis Pharmaceuticals, leader mondial dans l’offre de médicaments destinés à préserver la santé, soigner les malades et améliorer le bien-être. Son expertise dans différents domaines de recherche dermatologie, immunologie et transplantation et sa connaissance du développement international lui ont valu d’être nommée directrice générale de SkinEthic, spécialiste dans la reconstruction cellulaire et acquise en février 2006 par Episkin, filiale de L’Oréal.
Daniel Aberdam est directeur de Recherche INSERM et Professeur au TECHNION (Rapport Institute of the Israeli institute of Technology, Haïfa, Israël). Il dirige l’unité 898 INSERM (Faculté de Médecine de Nice, France) et le laboratoire INSERTECH (Haïfa, Israël.)
Jens Hauser est critique d’art, commissaire d’exposition, journaliste culturel, cinéaste et écrivain franco-allemand né en 1969. Il est actuellement chargé d'enseignement à la Ruhr Universität Bochum/Allemagne, a été enseignant et conférencier dans des universités et écoles d’art internationales. Il a été le commissaire de l’exposition « L’Art Biotech » au Lieu Unique de Nantes en 2003, et de l'exposition « Still, Living » à Perth, en 2007. Il a également conçu l’exposition pluridisciplinaire « sk-interfaces » à Liverpool, s’inscrivant dans le cadre du programme de Liverpool '08, Capitale Culturelle Européenne. Également réalisateur de pièces radiophoniques, d’environnements sonores et de films documentaires, il collabore régulièrement avec la chaîne de télévision Arte depuis 1992.
Après des études universitaires en philosophie, Frédéric Alemany découvre la logique numérique et la programmation informatique. Il renonce à ce travail après la guerre du golfe et un projet d’étude d’un décodeur de fax pour la police nationale. Il préfère visiblement les interfaces MIDI et les correspondances entre sons et couleurs. Le RMI lui apporte la liberté de se consacrer à la danse et au théâtre pour aboutir dans la création artistique et le théâtre de rue. Un itinéraire jalonné d’ouverture de lieux alternatifs, d’actions de rue, de créations éphémères qui le mène à croiser des pratiques multiples et à toujours revenir à son centre d’équilibre qui est la création artistique.
Mathilde Tassel est plasticienne diplômée de l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, titulaire d’un Master en esthétique – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, (mémoire : « les enjeux contemporains du dialogue art et science »). Doctorante en art et sciences de l’art, (mention esthétique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de Monsieur Marc Jimenez) dont le sujet de recherche port sur les enjeux éthiques du bioart. Elle est membre du Laboratoire d’Esthétique Théorique et Appliquée (LETA) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses thèmes de recherche sont : « L’art et le défi technologique, neurosciences et esthétique ».
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