Qu’est-ce que l’interactivité modifie dans notre appropriation des images ? |
Louise Boisclair |
Certaines installations interactives ne suscitent pas l’intérêt du participant et tombent en désuétude alors que d’autres le captent dans l’immédiat et longtemps après-coup. Les œuvres qui accompagnent cet article, celles des pionniers comme Krueger, Rokeby et Couchot, en témoignent particulièrement. Que se passe-t-il quand le spectateur se transforme en interacteur, comment accède-t-il à l’interactivité d’un dispositif ? Quel impact l’interactivité exerce-t-elle sur le participant ? La réflexion théorique qui suit permet de saisir une partie de l’impact de l’interactivité dans l’avènement des objets culturels et dans notre façon de nous les approprier.
Image interactive versus image traditionnelleDémarrage et embrayage de l’interacteurConduite, simulation, transaction, détectionL’interactivité couplée à la plasticité et à l’iconicitéDynamique du sens de l’expérimentation à la réflexion
NOTICE BIOGRAPHIQUE Auteure, artiste et chercheure, Louise Boisclair a publié de nombreux articles pour Archée, Inter art Actuel, Vie des Arts et Parcours. Outre ses œuvres plastiques et médiatiques, elle a créé et produit une cinquantaine de vidéos dont quatre Vidéo-Mag primés. Parmi ses réalisations notons le film d’art expérimental, Variations sur le hook up, le mémoire-création Variations sur le dépassement et L’écho du processus de création, ainsi qu’un conte visuel interactif, Variations sur Menamor et Coma et Vitrine Cosmos, dont elle a réalisé le prototype. Ses recherches portent sur Voir l’image et ses effets à l’ère de l’interactivité. Membre du groupe Performativité et effets de présence, elle est doctorante au programme de sémiologie à l’UQAM. Par ailleurs, elle offre aussi des ateliers de créativité par le mandala et la peinture gestuelle.
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